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Bordeaux veut plus de contrôle sur les opérateurs de mobilité

Après Paris, c’est au tour de Bordeaux de mettre en place une charte d’engagement à destination des opérateurs de mobilités en libre service. La charte contient des règles assez strictes pour limiter l’activité des fournisseurs sur le territoire bordelais, de manière à encourager efficacement « toutes les alternatives à l’automobile »*, à comprendre une inclusion du vélo et des transports en commun dans les transports de la métropole.

Une charte adoptée à l’unanimité, visant les opérateurs

Les élus de la métropole ont voté cette charte d’engagement à l’unanimité, en attendant la loi d’orientation des mobilités très attendue des collectivités publiques. À la différence de la charte similaire établie dans la capitale, il n’est prévu aucune contravention pour les usagers. En revanche, un ensemble de mesures visent à endiguer le flux de circulation des opérateurs, tout véhicules confondus.

trottinette-bordeaux

Les opérateurs privés, d’après les prévisions du président de la métropole Patrick Bobet, ne dépasseront pas le nombre de trois, et seront limités numériquement à 600 vélos classiques, 600 électriques, 200 deux-roues motorisés et 100 trottinettes. Ces véhicules auront un coût, une redevance annuelle auprès de la ville de 30€ par trottinette et vélo, et 50€ par scooter.

Ces mesures économiques seront exigibles de touts les opérateurs homologués dans la métropoles, c’est à dire pourvus d’une autorisation d’occupation du territoire, siglée AOT. Cette autorisation sera délivrée par les communes suivant leurs décisions respectives.

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Ces limitations de développement à destination des opérateurs sont accompagnées de nouvelles zones de stationnement réservées, limitant l’abandon anarchique des véhicules sur la chaussée. Les marques devront certainement se munir d’un système de géofencing approprié à ces emplacements, puisque si cette règle venait à ne pas être respectée par les usagers, les opérateurs en question seront passible d’un bannissement, dont les modalités d’application reste à découvrir.

Ce cadre réglementaire s’attarde donc en particulier sur les fournisseurs d’accès des véhicules, l’entente avec Bordeaux Métropole n’avait par ailleurs pas démarré par une relation cordiale. En effet, l’opérateur bien connu Lime avait dû retirer sa flotte de la ville en Octobre, faute d’autorisation de la ville.

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