Si les montées à vélo vous font peur, vous êtes au bon endroit. Chez Neexti, nous allons vous guider pour trouver le vélo électrique idéal pour avaler les dénivelés. Quelles sont les caractéristiques techniques essentielles ? Comment choisir parmi les différents modèles ? Quelles sont les meilleures techniques pour pédaler en montée ? Vous saurez tout pour devenir un grimpeur hors pair !
Sur quoi porter votre attention pour choisir un vélo électrique adapté aux montés ?
Pour affronter les montées, votre vélo électrique doit avoir des caractéristiques bien spécifiques. Le moteur, la batterie, la transmission et même la géométrie du cadre jouent un rôle clé. Passons en revue les éléments indispensables pour un vélo à l’aise en côte.
Le moteur : élément central
Le moteur est le cœur de votre vélo électrique. Pour les montées, on recommande un moteur central, positionné au niveau du pédalier. Contrairement aux moteurs dans la roue avant ou arrière, il offre plusieurs avantages :
- Une meilleure répartition des masses
- Une assistance au pédalage plus naturelle
- Un couple élevé pour s’attaquer aux pentes
Justement, parlons couple : c’est le critère numéro un en côte. Un couple de 70 Nm minimum sera nécessaire pour les vraies pentes. Les moteurs Bosch Performance CX (85 Nm) ou Brose Drive S (90 Nm) sont des valeurs sûres. Sur les côtes en ville, un moteur de 50 Nm comme le Shimano Steps E5000 fera l’affaire.
Côté puissance, la législation impose une limite de 250W pour les VAE. Pas de panique, un bon moteur de 250W avec un couple élevé vous mènera au sommet ! Par exemple, le BH Atom X équipé du moteur Brose Drive S de 90 Nm grimpe comme une chèvre.
La batterie : autonomie et performance
Qui dit côte qui souvent montagne… En montagne, l’autonomie est cruciale. Votre consommation peut facilement doubler, voire tripler par rapport au plat ! Pour les grandes sorties en altitude, visez une batterie d’au moins 500 Wh, et si possible 700 Wh ou plus.
Les batteries 36V sont un minimum, mais pour de meilleures performances, préférez du 48V. La capacité a aussi son importance : plus les Wh sont élevés, plus votre rayon d’action sera grand. Le Moustache Samedi 27 Trail Limited équipé d’une batterie de 625 Wh promet jusqu’à 160 km d’autonomie !
Petit conseil : pour les très longues distances, vous pouvez opter pour un vélo compatible avec une batterie double, ou simplement emporter une batterie de secours. Il serait dommage de tomber en panne au beau milieu d’un col !
La transmission et les freins
En montée, vous aurez besoin de passer les vitesses précisément et rapidement. Un système 1×11 ou 1×12 fera parfaitement l’affaire. Les groupes Shimano Deore, SLX ou XT sont des gages de qualité.
Choisissez un large éventail de vitesses pour compenser la puissance du moteur dans les pourcentages difficiles. Le Shimano E8000 propose par exemple une cassette 11-42 adaptée aux terrains montagneux.
N’oublions pas les freins. Des freins à disque hydrauliques avec de gros disques (180mm ou plus) sont quasi indispensables pour garder le contrôle dans les descentes. Ils offrent une bien meilleure puissance de freinage et résistent mieux à la surchauffe que les freins à patins.
Géométrie et poids
La géométrie du vélo a un impact direct sur le comportement en côte. Un cadre conçu pour la montée aura généralement :
- Une position légèrement plus relevée pour soulager le dos
- Un centre de gravité bas pour une meilleure stabilité
- Une potence plus courte pour grimper sans perdre en maniabilité
Le poids est l’ennemi du grimpeur, mais un vélo électrique ne sera jamais un poids plume. Visez un vélo complet d’environ 20-23 kg, batterie incluse. Certains modèles haut de gamme en carbone pèsent un peu moins, mais seront bien sûr plus chers !
La clé, c’est de trouver le bon compromis entre légèreté et stabilité, sans oublier l’autonomie. Un vélo un peu plus lourd avec une grosse batterie sera moins frustrant qu’un vélo plus léger qui vous lâchera à mi-parcours !
Les meilleurs vélos électriques pour grimper sans s’essouffler
Vous savez désormais ce qui fait un bon vélo à assistance électrique pour la montagne. Il est temps de découvrir notre sélection des meilleurs modèles actuels dans chaque catégorie. Que vous cherchiez un vélo urbain, un VTC ou un véritable VTT, nous avons ce qu’il vous faut. Suivez le guide !
Vélos urbains et VTC : des grimpeurs polyvalents
Vous voulez un vélo à l’aise aussi bien en ville que sur les chemins escarpés ? Les vélos urbains et les VTC électriques sont faits pour vous. Avec leurs moteurs puissants et leur conception polyvalente, ils vous permettront d’affronter les pentes sans renoncer au confort. Voici nos coups de cœur :
Stilus E Touring
avec son moteur Bosch Performance de 85 Nm, il avale les côtes sans broncher. Son gros atout ? Une autonomie de 130 km idéale pour les longues virées.
BH Atoms Cross Pro-S
Doté d’un moteur Brose ultra-coupleux (90 Nm) et d’une belle batterie de 720 Wh, c’est un véritable mini-4×4. On adore sa transmission Shimano Deore à 11 vitesses.
Neomouv Raipon 2
Ce vélo au rapport qualité-prix imbattable offre un moteur central de 80 Nm et un dérailleur Shimano Altus 9 vitesses. Le bon choix sous les 2000€.
Si votre budget est plus serré, le moteur Brose Drive T et ses 70 Nm de couple équipent des vélos milieu de gamme très capables. Vous le trouverez sur des vélo électrique autour de 2000€ comme le Gitane eVerso Yamaha ou le Peugeot eT01 FS Équinoxe. De bons compagnons pour débuter la montagne en vélo électrique !
Comptez un budget de 2000 à 3500€ pour ces vélos fiables et performants.
VTT électriques : l’arme ultime pour les gros dénivelés
Cube Stereo Hybrid 160 HPC SLX
C’est là que les choses sérieuses commencent. Avec leurs moteurs ultra-puissants, leurs grandes batteries et leurs suspensions de compétition, les VTT à assistance électrique repoussent les limites de la pente. Notre grand favori ? Le Cube Stereo Hybrid 160 HPC SLX et ses prestations époustouflantes :
- Moteur Bosch Performance CX (4e génération) avec 85 Nm de couple
- Transmission Shimano 12 vitesses pour s’adapter à toutes les pentes
- Fourche RockShox avec débattement de 170 mm
- Freins hydrauliques haut de gamme et pneus Maxxis à forte adhérence
C’est simple, avec ce monstre de technologie, plus aucune montée ne vous résistera ! Son gros point fort ? Une excellente gestion de l’autonomie grâce à sa batterie haute capacité (jusqu’à 150 km) et son système d’assistance intelligent qui optimise la consommation. Certes, il faudra débourser autour de 6000€ pour ce concentré de performances, mais l’investissement en vaut la peine.
Moustache Samedi 27 Trail
N’oublions pas les VTT typés enduro comme le Moustache Samedi 27 Trail Limited. Avec son moteur Bosch Performance Line CX, sa batterie de 625 Wh et son cadre en carbone, c’est un concentré de technologie pour repousser vos limites en montagne. Son seul défaut ? Un tarif assez élevé autour de 7000€…
Pour des budgets plus raisonnables (2000-3000€), on trouve d’excellents rapports qualité-prix comme le Rockrider E-Expl 520 S. Son moteur de 70 Nm associé à une transmission 10 vitesses antidéraillement et sa double suspension en font un allié précieux pour affronter les singles. Autre option, le Urbanbiker Dakota FE, VTT sportif avec avec 160km d’autonomie.
Quel que soit votre niveau, soyez attentifs à ces caractéristiques qui font la différence en montagne : un couple supérieur à 70 Nm, une transmission avec plus de 9 vitesses, des freins hydrauliques et une autonomie minimale de 70 km. Avec ça, vous pourrez voir venir !
Bien sûr, l’aspect financier rentre en compte… mais quitte à investir dans un VAE, autant choisir un modèle qui exploitera pleinement vos capacités de grimpeur !
Les astuces pour pédaler comme un pro en montée
Un bon vélo électrique ne fait pas tout. Pour être efficace en côte, il faudra aussi adopter les bons réflexes. Position, cadence de pédalage, gestion de l’assistance… Voici nos conseils pour grimper comme un champion !
Adoptez la position idéale
Le secret pour garder un bon rendement en montée ? Une position légèrement avancée sur la selle, avec le buste penché vers l’avant. Cela permettra de contrer l’effet de la pente et de garder un bon appui sur les pédales. Pensez à ajuster votre selle à la bonne hauteur pour avoir une jambe presque tendue en fin de pédalage.
Pour les montées raides, n’hésitez pas à vous mettre en danseuse pour soulager votre dos et augmenter votre puissance !
Trouvez le bon rythme
Votre meilleur allié en montée sera le compteur de cadence. Essayez de maintenir une cadence proche de 70 tours par minute, en adaptant le niveau d’assistance et les vitesses. Un rythme régulier sera plus facile à tenir sur la durée qu’un gros braquet difficile à passer.
Au début de la montée, passez sur un développement qui vous permettra de garder ce rythme sans trop forcer. Sur les pentes irrégulières, anticipez les changements de pourcentage en passant les vitesses à l’avance. Utiliser le bon rapport au bon moment préservera vos forces… mais surtout votre moteur (qui lui vieillira plus vite que vous) !
Gérez intelligemment l’assistance électrique
Le gros avantage d’un vélo électrique par rapport à un vélo classique, c’est bien sûr le moteur. Mais gare à ne pas tomber dans le piège de l’assistance maximale en permanence. Non seulement vous risquez de vider votre batterie prématurément, mais en plus votre moteur pourrait surchauffer sur les longues montées !
Notre conseil : réglez le niveau d’assistance selon la difficulté du terrain et votre état de forme. Sur les pentes modérées, un mode Eco ou Tour sera suffisant. Passez en mode Sport ou Turbo lorsque le pourcentage se durcit. Et si vous sentez que ça devient vraiment dur, n’hésitez pas à réduire temporairement votre allure !
- Eco / Green : idéal pour débuter la montée
- Standard / Tour : le mode polyvalent par excellence
- Sport / Boost : pour attaquer les pourcentages difficiles
- Turbo / Power : à réserver aux pentes les plus raides !
En gérant bien votre effort et l’assistance électrique, vous serez surpris de voir à quel point les montées paraîtront plus faciles !!
Attention aux pièges de la montée !
Même avec le meilleur vélo électrique pour la montagne, vous n’êtes pas à l’abri de quelques déconvenues. Les pentes restent un terrain exigeant où les imprévus ne sont pas rares. Voyons quelles sont les principales limitations de votre vélo et comment les anticiper pour garder le sourire jusqu’au sommet !
Le moteur a ses limites
Aussi puissant soit-il, votre moteur électrique n’est pas surhumain. La législation limite leur puissance à 250W, ce qui suffit largement pour vous assister dans la plupart des montées. Mais sur les pentes les plus raides ou avec une charge très lourde, vous atteindrez les limites de couple (autour de 90 Nm pour les moteurs les plus puissants).
Autre souci : la surchauffe. Lors de très longues ascensions avec une forte assistance, le moteur peut chauffer de façon excessive et se mettre en sécurité. Pour éviter cela, ménagez-le en alternant les niveaux d’assistance et en faisant des pauses sur les très longs cols. Vous préserverez ainsi votre précieux allié !
Une autonomie souvent surestimée
C’est le talon d’Achille des vélos électriques : l’autonomie. En montagne, même les plus grosses batteries voient leur capacité fondre comme neige au soleil. Entre la pente, le poids du cycliste et le mode d’assistance, il n’est pas rare de consommer 2 à 3 fois plus que sur le plat. Ainsi, une batterie de 500 Wh qui promet 100 km tiendra plus probablement 30 à 40 km en montée !
Pour éviter la panne sèche, adaptez votre parcours en fonction de la capacité réelle de votre batterie. N’hésitez pas à emporter un chargeur ou une batterie de secours pour les longues sorties. Et surtout, utilisez le mode éco autant que possible pour préserver votre autonomie !
Bien utiliser son vélo en montagne : nos conseils
Quelques derniers conseilspour optimiser votre expérience.
Adaptez-vous aux conditions !
Par temps de pluie, réduisez la pression de vos pneus de 0,2 à 0,5 bar pour optimiser l’adhérence. Augmentez légèrement la garde au sol si possible. Et surtout, anticipez vos freinages sur les sols glissants !
En terrain très accidenté, n’hésitez pas à débrayer complètement le moteur sur les portions délicates. Vous aurez un meilleur contrôle du vélo à allure réduite. Pensez aussi à verrouiller la fourche sur les pentes raides pour limiter le pompage.
Allez, on vous fait une petite checklist pour ne rien oublier avant de partir affronter un montée :
Points à vérifier | |
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Mécanique |
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Électrique |
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Équipement |
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Avec ces quelques précautions, vous pourrez partir serein à l’assaut des pentes. Votre vélo électrique sera un compagnon fidèle et efficace pour avaler les dénivelés en mode rando… ou turbo selon l’humeur ! Alors plus d’excuse, en selle et vive la montagne électrique !